Essentielle pour optimiser sa visibilité digitale, votre stratégie SEO ne doit rien laisser au hasard. En effet, elle doit permettre à votre site internet (ou à votre blog) d’être mieux référencé par les moteurs de recherche. L’idéal pour vous distinguer de vos concurrents tout en touchant toujours plus de prospects, le tout à moindre coût.
Ensemble de techniques grâce auxquelles un site web peut être mieux référencé par les moteurs de recherche, le SEO (Search Engine Optimisation ou Référencement naturel) est principalement régi par Google. En effet, le géant américain génère à lui seul 92 % des recherches en France ; c’est donc avant tout pour lui que vous devez soigner votre SEO. Mais dans quel but ?
En plus d’être mieux positionné dans les pages de résultats d'un moteur de recherche (SERP), un site optimisé SEO a plus de chances de remonter tout au long du parcours de l’internaute. En effet, une recherche en ligne peut répondre à 3 types d’intentions :
Informationnelle : je cherche à en savoir plus sur tel produit, telle entreprise, je suis dans la phase de recherche de renseignements ;
Commerciale : je souhaite trouver une solution qui réponde à mon besoin, déjà identifié, je suis dans une phase de recherche active ;
Transactionnelle : je viens sur le site et je vais acheter, je suis dans l'étape d'achat ou de prise de contact.
Le SEO, dans ce parcours client, intervient aussi bien en phase de recherche de renseignements que de recherche active, puis de fidélisation et de partage d'expérience. D’où la nécessité d’y porter une attention particulière.
Écrire pour les moteurs de recherche ou les internautes : faut-il choisir ?
La rédaction SEO répond à deux objectifs très liés : être mieux référencé par les moteurs de recherche (Google en tête) que la concurrence, et gagner en visibilité auprès des internautes. La question se pose alors : est-il préférable d’écrire pour les robots de Google ou pour des prospects potentiels ? Réponse de Normand : les deux !
En effet, privilégier l’un ou l’autre lectorat, c’est fatalement entraîner des conséquences néfastes auprès de l’autre cible :
Un contenu orienté internautes sera moins bien référencé, et souffrira donc d’une mauvaise visibilité par les moteurs de recherche ;
Un contenu dédié aux moteurs de recherche présentera, en principe, des informations de piètre qualité et ne suscitera pas l’intérêt des clients potentiels. Par ailleurs, au fil des mises à jour, Google identifie de mieux en mieux les contenus rédigés pour lui faire plaisir. Loin de remercier les organisations pour cette aimable attention, il pénalise, au contraire, les contenus de ce type. C’est le cas, par exemple, des textes répétant trop souvent le même mot-clé.
Écrire à la fois pour les internautes et pour les robots de Google est donc à la fois une nécessité et un exercice de style.
Bien choisir ses mots-clés avant de rédiger
Vous l’avez compris : votre contenu doit apporter une plus-value concrète aux internautes, tout en répondant aux normes régies par les moteurs de recherche (promis, vous aurez droit à quelques conseils un peu plus bas !). Cependant, ne vous lancez pas tête baissée dans la rédaction du contenu, qu’il s’agisse d’une page de votre site web ou d’un article de blog.
La première étape est en effet d’identifier les mots-clés sur lesquels vous positionner. En la matière, réaliser un audit SEO est un pré-requis indispensable, qui vous permettra d’identifier deux types de mots-clés : génériques (GED, numérisation, SAE, intelligence artificielle, etc.) et de longue traîne (GED secteur public, numérisation documents patrimoniaux, éditeur SAE Lyon, etc.).
Votre stratégie de référencement doit intégrer des mots-clés de ces deux types. Classiquement, les sites les plus anciens ont une autorité de domaine (DA) reconnue par Google : ils sont donc bien référencés sur les mots-clés génériques. En vous positionnant sur des mots-clés de longue traîne, vous vous assurez de vous distinguer de la concurrence tout en renseignant encore davantage l’internaute lors de sa recherche. Gardez également à l’esprit que les deux types de mots-clés ont leurs avantages :
les mots-clés génériques génèrent plus de trafic, mais sont plus concurrentiels et difficilement exploitables ;
les mots-clés de longue traîne génèrent moins de trafic, mais plus qualifié, et ils sont moins concurrentiels.
Une aide mnémotechnique pour bien choisir : les mots-clés génériques conviennent très bien pour les contenus froids (votre Homepage ou vos pages catégories notamment), alors que les mots-clés de longue traîne ont plus de portée sur les contenus différenciants (pages produits, articles de blog, etc.).
Démarquez-vous auprès des moteurs de recherche avec des contenus de qualité
En principe, identifier vos mots-clés devrait vous permettre d’établir un calendrier éditorial sur les mois (voire l’année !) à venir. Poster régulièrement du nouveau contenu est absolument nécessaire pour encourager les robots de Google à vous rendre visite régulièrement (ou “scrawler” votre site). Néanmoins, gagner des places dans les SERP ne sera possible que si vous proposez un contenu de qualité.
Pour ce faire, Google s’appuie sur plusieurs critères que vous devez avoir en tête afin d’orienter la rédaction de votre contenu :
La lisibilité immédiate de l’information : en moyenne, vous disposez de moins de 3 minutes pour convaincre les internautes. L’information partagée doit donc sauter aux yeux en quelques secondes. Afin de répondre à ce critère en optimisant votre contenu pour les moteurs de recherche et pour vos prospects, gardez en tête la règle simple “1 intention de recherche = 1 page”. Si votre contenu vise simplement à informer l’internaute sur les solutions du marché de la GED, ne déballez pas votre argumentaire commercial ! A contrario, si vous voulez faire la promotion de votre dernière innovation produit, inutile de rappeler en plusieurs paragraphes dans quel contexte intervient ce lancement et à quelles problématiques il répond : soyez succincts !
Autre astuce : faites apparaître vos mots-clés aux endroits stratégiques.
Les robots de Google accordent plus d’importance, par ordre de priorité, à la balise Title (le titre de votre article ou de votre page), aux titres HN (les intertitres, H1 et H2, les balises suivantes étant sans importance) et au chapô. Le recours au gras sur les mots-clés ciblés facilite également la lecture par les robots de Google, qui peuvent identifier plus facilement le sujet de votre contenu ;
Un contenu enrichi : intégrer des contenus multimédias à vos contenus est un excellent moyen d’optimiser votre SEO, en plus de rendre la lecture plus agréable pour l’internaute. Aussi n’hésitez pas à utiliser des photos, graphiques et, surtout, des vidéos (jackpot si elles sont hébergées sur YouTube, qui appartient au groupe Google).
Attention toutefois : portez une attention particulière aux titres et descriptions de vos visuels afin qu’ils soutiennent votre stratégie de référencement. Ainsi, n’hésitez pas à renommer votre “image1.png” en “ged-gestion-electronique-documents-secteur-public-collectivités.png”. Les robots de Google n’étant pas capables de lire les images et les vidéos, un coup de main sera largement apprécié pour faciliter la compréhension de ces éléments ;
La hiérarchisation du contenu : il s’agit généralement de la règle la plus suivie par les organisations. Le contenu (page web ou article de blog) doit être organisé : titre, chapô, intertitres (H1), sous-titres éventuels (H2), liste à puces, etc. Là encore, il s’agit de faciliter la compréhension de votre contenu par les moteurs de recherche.
Dans ce sens, évitez également de recourir à l’italique et aux majuscules, qui risqueraient de pénaliser votre référencement ;
La longueur : dans l’absolu, la longueur du contenu n’a aucune importance. Elle doit avant tout dépendre de la requête à laquelle vous répondez : plus le texte est long, plus sa portée est informationnelle. À l’inverse, un texte court aura tout intérêt à renvoyer vers une autre page afin d’enrichir le contenu (et de servir votre stratégie de backlinking, renforçant le maillage de votre site).
Et du côté des mauvaises pratiques ? Depuis 2011, l’algorithme Google Panda sanctionne tous les sites de mauvaise qualité, jugés sur divers critères : recours au contenu dupliqué, textes à trous, keywords stuffing (l’intégration d’un trop grand nombre de récurrences d’un mot-clé dans un contenu court), etc. Sans oublier le jargon complexe, les néologismes, les anglicismes et les sigles qui, s’ils ne sont pas proscrits, sont à éviter.
L’écriture web ne s’improvise pas
Écrire pour le web n’est pas à la portée de tous, mais intervenir sur des contenus existants est encore plus complexe ! Reconnue pour sa qualité rédactionnelle, notre agence ACE by Archimag regroupe des journalistes-rédacteurs chevronnés et formés à l’écriture web. Nous utilisons également des outils reconnus pour leurs performances, à l’instar de SEMrush, Ahrefs, Screaming Frog ou Google Trends pour proposer des contenus faisant la part belle au référencement naturel des plateformes de nos clients.
Notre maîtrise de ces différents aspects du SEO rend ainsi possible un accompagnement tout au long des projets digitaux des organisations, de l’audit SEO à la production de contenus (articles, enquêtes, infographies, vidéos, podcasts, etc.), en passant par leur partage (via les réseaux sociaux notamment) et le suivi des opérations. Contactez nos experts pour en savoir plus !
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